Le castor

Vincentcorsa Sam 1 Mar - 18:23

Le castor sort la tête de l’eau

Le castor mène une vie discrète. Ce rongeur est actif surtout au crépuscule et durant la nuit.

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Mais les traces qu’il laisse dans le paysage sont bien visibles.

Concept Castor Suisse

La gestion du castor repose sur le Concept Castor Suisse adopté en 2004. Ses objectifs sont les suivants:

• La Suisse abrite des populations de castors capables de survivre à long terme de manière autonome.
• Les biotopes nécessaires sont protégés ou revitalisés dans toutes les régions appropriées.
• Les conflits avec l’agriculture et l’aménagement des cours d’eau sont réduits à un minimum: les dégâts restent dans des limites supportables.
• Des critères uniformes sont fixés et appliqués pour l’indemnisation des dégâts causés par le castor et pour les interventions dans les populations.

La réintroduction du castor (Castor fiber) est un succès. En effet, grâce au travail effectué par les spécialistes de la protection des espèces pendant des années, ce rongeur est maintenant familier de nos contrées. Non sans créer quelques problèmes, il est vrai.

Le 9 mars 2006, l’Ellikerbach s’était transformé en un véritable lac suite à de fortes pluies tombées sur un sol gelé. Deux semaines plus tard, l’eau s’écoulait à nouveau normalement dans la rivière, les champs d’Uesslingen (TG) dans la plaine de la Thur s’étaient asséchés et des sacs de sable comblaient les brèches de la digue.

Des brèches dues aux castors: ces rongeurs creusent leurs huttes dans la rive, l’entrée se situant sous l’eau et les chambres au-dessus du niveau de crue. Roman Kistler, chef de l’administration thurgovienne de la chasse et de la pêche, avance prudemment sur le chemin d’exploitation. En creusant, les castors peuvent non seulement faire des trous dans les digues, mais aussi provoquer l’effondrement des chemins de rive. " Pour éviter ces dégâts, nous avons posé un grillage dans le sol le long de la digue, afin d’arrêter les castors à la hauteur du chemin ", explique Roman Kistler.
[url=https://servimg.com/view/11501291/341] Le castor Wsl_bi11

Une progression rapide …

Un état des lieux dressé durant l’hiver 2004/2005 dans le canton de Thurgovie a relevé 53 colonies de castors, soit près de trois fois plus qu’en 1998. Cette progression rapide correspond à la tendance observée dans tout le pays. Au début des années 1990, on estimait la population de castors en Suisse à 350 individus. Ils sont aujourd’hui entre 700 et 900 et leur expansion se poursuit.

Il y a quelques années, cette situation était inimaginable. Au milieu des années 1990, l’ancien Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage (OFEFP) n’était pas sûr que le castor puisse s’établir à long terme en Suisse: les habitats appropriés étaient rares, la population divisée en petites colonies isolées, menacées par la consanguinité.

Les castors actuels sont les descendants d’animaux introduits. Les derniers castors indigènes avaient été exterminés au XIXe siècle. Entre 1957 et 1977, 141 individus ont été lâchés, principalement en Suisse romande et en Thurgovie.

… après une longue stagnation
Pendant longtemps, la situation n’a pas vraiment évolué. Les castors restaient majoritairement dans la zone où ils avaient été lâchés, les nouvelles colonies étaient rares et souvent rapidement abandonnées. Pourquoi cette prospérité subite? Cette progression est caractéristique des réintroductions. Il faut du temps avant que la population prenne son essor, surtout lorsqu’on ne lâche que quelques animaux. Il est aussi possible que les conditions climatiques soient aujourd’hui plus favorables à cette espèce.

Un animal exemplaire ...

Le castor est un partenaire important des projets de protection de la nature. Plusieurs revitalisations de zones alluviales ont été bien acceptées par la population parce qu’elles lui offraient de nouveaux habitats. De son côté, le rongeur favorise la diversité des espèces par son activité d’aménagement du paysage.

... qui peut provoquer des dégâts

Mais le castor apparaît aussi sous un autre jour. On sait qu’il aime autant l’écorce des arbres fruitiers que celle des saules, mais il suffit de poser une clôture autour des cultures pour les protéger. En revanche, les dégâts dus aux cavités qu’il creuse sont plus coûteux.

Les barrages construits par les castors ne sont pas non plus toujours bienvenus. Ils entraînent un risque accru d’inondations en cas de crues. Il suffit toutefois d’installer un tuyau à travers le barrage pour éviter l’accumulation d’eau. Il faut veiller à ce que le tuyau soit suffisamment long: si l’entrée est trop près du barrage, les castors la boucheront, comme ils le font naturellement pour les fuites lorsqu’ils entendent l’eau s’écouler. Mais si elle est suffisamment éloignée, ils ne perçoivent pas de bruit et ne font pas de réparation.

" La gestion du castor consistera de plus en plus à prévenir les dégâts et à régler les conflits ", indique Christoph Jäggi, responsable des mammifères à la section Chasse, faune sauvage et biodiversité en forêt de l’Office fédéral de l'environnement (OFEV). " Il faudra aussi se demander un jour si le castor peut être toléré partout. " Cette figure de la protection de la nature serait-elle en passe de devenir une espèce problématique? C’est peu probable. Le castor fait partie intégrante de la faune locale, c’est ainsi que devraient finir tous les projets de réintroduction

Vincentcorsa Sam 1 Mar - 18:25

Invité Sam 1 Mar - 18:52

merci maintenant je sais tout sur le castor ^^ prés de chez nous on a surtout des ragondins et pas de castor

schmur54 Sam 1 Mar - 19:34

quelques images du castor lorrain !!!!!!!!

Invité Sam 1 Mar - 19:38

c kan meme un peu casse ******** sa detruit tout

schmur54 Sam 1 Mar - 19:45

mais non, il suffit de protéger les arbres avec du grillage à la base du tronc.
bien sur cela entraine quelques dégâts, mais bon !!!!!!!!, il faudrait savoir ce que l'on veut !!!!!!!
on ne vas pas appliquer la méthode de mon "grand c.n de fils" : "sauvez la forêt, mangez du castor "

sandromaque Sam 1 Mar - 19:58

+1 avac toi schmob

Vincentcorsa Sam 1 Mar - 20:01

superbe photo, qui provienne de mon plan d'eau préféré

Invité Sam 1 Mar - 20:51

tu a bien raison mais faut pas trop en avoir kan meme

mickael36 Sam 1 Mar - 21:26

schmur54 a écrit:mais non, il suffit de protéger les arbres avec du grillage à la base du tronc.
bien sur cela entraine quelques dégâts, mais bon !!!!!!!!, il faudrait savoir ce que l'on veut !!!!!!!
on ne vas pas appliquer la méthode de mon "grand c.n de fils" : "sauvez la forêt, mangez du castor "

eum dans le coin on appelle sa un rat gondun on en fait du paté ces pas mauvais mais cette anné j'ai pas eu le temps de les flingué :D :D :D :D

lecarpiste54200 Sam 1 Mar - 21:32

c'est des vrais tronço les machins la !!!

Invité Dim 2 Mar - 8:35

comme le dit carpiste36300 nous aussi on a des ragondins et c est saloperie j ai envie de les tuer ! ^^

Vincentcorsa Dim 2 Mar - 8:47

je comprends votre desaroi, moi aussi je suis écoeuré en voyant leurs dégats.
Il faudrait peut etre trouver un moyen de les réguler, comme les cormorans lol

sandromaque Dim 2 Mar - 9:16

Vincentcorsa a écrit:je comprends votre desaroi, moi aussi je suis écoeuré en voyant leurs dégats.
Il faudrait peut etre trouver un moyen de les réguler, comme les cormorans lol

Les arbres qu'ils font tomber dans l'eau sont de beaux abris anti-cormoran pour nos poissons Vince. Et tu sais pourquoi ils ont la queue aplatie?

Vincentcorsa Dim 2 Mar - 9:19

pour leur mettre de belles claques lol

schmur54 Dim 2 Mar - 9:27

NE PAS CONFONDRE AVEC LE CASTOR

Qui est le ragondin ?

Avec un poids de 6 kg, le ragondin (Myocastor coypus) est l’un des plus gros rongeurs connus. Il a une apparence de rat avec une queue cylindrique peu poilue mais il est adapté à la vie semi-aquatique (narines pouvant se fermer, yeux et narines placés sur le dessus de la tête et donc émergés lorsque l’animal nage, pattes postérieures palmées, fourrure composée de poils de jarre long et raides et d’une sous-fourrure ou poils de bourre, plus courts, denses et restant secs pendant l’immersion). Sa croissance et sa reproduction sont très rapides puisqu’ une femelle peut faire plus de deux portées par an, en moyenne de cinq jeunes. La puberté est atteinte en un trimestre avec une masse corporelle de 2 kg. Son régime alimentaire est à peu près strictement herbivore. Opportuniste, il mange ce qui est disponible et abondant dans son habitat, consommant environ un tiers de son poids chaque jour en végétaux (1).

D’où vient le ragondin ?

Le ragondin est originaire d’Amérique du Sud. Son habitat naturel est constitué de marais, marécages, bordures de rivières et lacs, certains de ces biotopes pouvant s’assécher en hiver. En 1925, il a été introduit en abondance en France pour constituer des élevages de fourrure. La mode étant passée, beaucoup ont été relâchés dans la nature et se sont établis dans notre pays comme dans plusieurs autres. Ses capacités reproductives et la quasi absence de prédateurs lui ont permis de prospérer.
Présent dans quasiment tout le territoire national, il se plait dans les zones humides et les climats doux comme la Camargue ou le Marais Poitevin. Hors de l’eau, le ragondin peut résister à des températures de -30°C mais quand les cours d’eau sont gelés, il a du mal à vivre et à se reproduire. Le réchauffement climatique lui sera sans doute favorable.[center]