Les techniques
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vavouch le carpiste
Vincentcorsa
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Les techniques
Peche a la boué
La pêche à la bouée est bien adaptée au début de saison, quand le silure vient chasser les cyprinidés sur leurs frayères, en zone peu profonde.
Le remue-ménage des gros cyprinidés (brèmes, carpes) en train de frayer finit toujours par attirer quelques silure sur le coup. Mais comment faire tenir un gros vif en place sur ces hauts-fonds sans qu’il ne se réfugie dans les herbiers ? La réponse est connue, c’est la pêche à la bouée.
C’est une pêche de précision qui permet d’insister sur un poste en présentant un gros vif entre deux eaux ou en surface, de la façon la plus naturelle possible.
Ce montage n’étant pas destiné à être déplacé, le choix du poste doit être fait avec soin, c’est de lui que dépend le succès. On retient en général une zone d’une profondeur de 2-3 mètres, riche en poissons blancs, et présentant quelques obstacles : roselière, jeunes pousses de nénuphars, arbre isolé, embâcle, etc. Au printemps, par temps calme, il n’est d’ailleurs pas rare de voir des silures patrouiller sur ces secteurs, y compris en milieu de journée.
La mise en service du montage exige l’utilisation d’une petite embarcation (bateau gonflable, annexe). On place en premier la bouée, lestée d’un poids de 6-7 kg, sur le poste convoité. La canne est placée en position verticale sur un piquet bien enfoncé et très solide. Frein desserré, on s’éloigne de la rive avec le montage en déroulant la ligne. Un brin de fil cassant en nylon 28/100 relie l’émerillon à la bouée. De retour sur la rive, le frein est serré à la limite de rupture de la tresse, et on tend la ligne de façon à ce que seul le vif et le bas de ligne touchent l’eau. Ainsi on évite de prendre les débris flottants, et à la touche, le cassant claque tout net. Il est possible d’avoir des touches à toute heure du jour, notamment si l’eau est un peu piquée. Inutile de multiplier les bouées, sur un poste identifié deux montages suffisent et limitent les risques d’emmêlages.
Les meilleurs vifs sont la tanche et le carpeau, de 300g à 1kg. La grosse brème (plus du kilo) est aussi très prisée. Le meilleur armement consiste en un tandem de gros hameçons triples, l’un piqué dans le dos, l’autre dans la nageoire pectorale. Ainsi le silure se pique à la touche, et en se débattant explose le cassant.
La pêche à la bouée est bien adaptée au début de saison, quand le silure vient chasser les cyprinidés sur leurs frayères, en zone peu profonde.
Le remue-ménage des gros cyprinidés (brèmes, carpes) en train de frayer finit toujours par attirer quelques silure sur le coup. Mais comment faire tenir un gros vif en place sur ces hauts-fonds sans qu’il ne se réfugie dans les herbiers ? La réponse est connue, c’est la pêche à la bouée.
C’est une pêche de précision qui permet d’insister sur un poste en présentant un gros vif entre deux eaux ou en surface, de la façon la plus naturelle possible.
Ce montage n’étant pas destiné à être déplacé, le choix du poste doit être fait avec soin, c’est de lui que dépend le succès. On retient en général une zone d’une profondeur de 2-3 mètres, riche en poissons blancs, et présentant quelques obstacles : roselière, jeunes pousses de nénuphars, arbre isolé, embâcle, etc. Au printemps, par temps calme, il n’est d’ailleurs pas rare de voir des silures patrouiller sur ces secteurs, y compris en milieu de journée.
La mise en service du montage exige l’utilisation d’une petite embarcation (bateau gonflable, annexe). On place en premier la bouée, lestée d’un poids de 6-7 kg, sur le poste convoité. La canne est placée en position verticale sur un piquet bien enfoncé et très solide. Frein desserré, on s’éloigne de la rive avec le montage en déroulant la ligne. Un brin de fil cassant en nylon 28/100 relie l’émerillon à la bouée. De retour sur la rive, le frein est serré à la limite de rupture de la tresse, et on tend la ligne de façon à ce que seul le vif et le bas de ligne touchent l’eau. Ainsi on évite de prendre les débris flottants, et à la touche, le cassant claque tout net. Il est possible d’avoir des touches à toute heure du jour, notamment si l’eau est un peu piquée. Inutile de multiplier les bouées, sur un poste identifié deux montages suffisent et limitent les risques d’emmêlages.
Les meilleurs vifs sont la tanche et le carpeau, de 300g à 1kg. La grosse brème (plus du kilo) est aussi très prisée. Le meilleur armement consiste en un tandem de gros hameçons triples, l’un piqué dans le dos, l’autre dans la nageoire pectorale. Ainsi le silure se pique à la touche, et en se débattant explose le cassant.
Les cuillers Zillax
Les cuillers ondulantes Zillax ont été mises au point par Jean Claude Tanzilli, et sont commercialisées par la société SERT.
Les plus connues sont en toute logique les deux modèles "spécial silure", mais il existe également des versions plus légères pour les pêches classiques
"C’est au début des années 80, en recherchant sandres et brochets au poisson mort manié, leurres, cuillers, leurres souples, que j’ai eu la chance de toucher mes premiers silures en Saône, sur la Seille et le Rhône. Je compris très vite que ce poisson était doté de facultés exceptionnelles, et qu’il n’était donc pas ce gros paresseux envasé dans les profondeurs comme il était décrit à l’époque.
Le silure attaquait parfois mes cuillers dès qu’elles tapaient la surface de l’eau ou bien sur des récupérations rapides et saccadées. Je constatais qu’il se tenait et se nourrissait à tous les niveaux, qu’il était vif comme l’éclair et assimilait vite les leçons que je lui donnais, devenant de plus en plus méfiant. Ce que je vivais était fabuleux. Un nouveau poisson était arrivé dans ma vie de pêcheur sportif, la pêche du silure au leurre était née.
Depuis les techniques au clonk, à soutenir, au vif, verticale et autres sont pratiqués lors de mes sorties, mais dès que les conditions s’y prêtent, avec mes clients nous pêchons à la cuiller, et croyez-moi c’est la plus belle façon de prendre un silure.
Parmi les leurres que j’utilise, les cuillers ondulantes « Zillax » de 62 et 104 gr que j’ai conçues en fonction des observations que j’avais pu faire sur le terrain : attirance du silure pour certains modèles à fortes pulsations, mais aussi densité, armement, etc.
Ces deux modèles existent en différentes couleurs. Larges et épaisses, elles s’adaptent à toute situation (rivière, fleuve et lac). Pas de bidouillages à faire pour les adapter à la pêche des gros poissons : l’émerillon et l’anneau brisé sont renforcés, le triple Owner est robuste et piquant, équipé d’une virgule-teaser. Elles sont strictement indéformables, même sous les pires contraintes.
Elles se lancent très loin avec précision et permettent en fonction des grammages de pêcher vite ou lentement les différentes couches d’eau."
Les plus connues sont en toute logique les deux modèles "spécial silure", mais il existe également des versions plus légères pour les pêches classiques
Texte de Jean Claude Tanzilli
"C’est au début des années 80, en recherchant sandres et brochets au poisson mort manié, leurres, cuillers, leurres souples, que j’ai eu la chance de toucher mes premiers silures en Saône, sur la Seille et le Rhône. Je compris très vite que ce poisson était doté de facultés exceptionnelles, et qu’il n’était donc pas ce gros paresseux envasé dans les profondeurs comme il était décrit à l’époque.
Le silure attaquait parfois mes cuillers dès qu’elles tapaient la surface de l’eau ou bien sur des récupérations rapides et saccadées. Je constatais qu’il se tenait et se nourrissait à tous les niveaux, qu’il était vif comme l’éclair et assimilait vite les leçons que je lui donnais, devenant de plus en plus méfiant. Ce que je vivais était fabuleux. Un nouveau poisson était arrivé dans ma vie de pêcheur sportif, la pêche du silure au leurre était née.
Depuis les techniques au clonk, à soutenir, au vif, verticale et autres sont pratiqués lors de mes sorties, mais dès que les conditions s’y prêtent, avec mes clients nous pêchons à la cuiller, et croyez-moi c’est la plus belle façon de prendre un silure.
Parmi les leurres que j’utilise, les cuillers ondulantes « Zillax » de 62 et 104 gr que j’ai conçues en fonction des observations que j’avais pu faire sur le terrain : attirance du silure pour certains modèles à fortes pulsations, mais aussi densité, armement, etc.
Ces deux modèles existent en différentes couleurs. Larges et épaisses, elles s’adaptent à toute situation (rivière, fleuve et lac). Pas de bidouillages à faire pour les adapter à la pêche des gros poissons : l’émerillon et l’anneau brisé sont renforcés, le triple Owner est robuste et piquant, équipé d’une virgule-teaser. Elles sont strictement indéformables, même sous les pires contraintes.
Elles se lancent très loin avec précision et permettent en fonction des grammages de pêcher vite ou lentement les différentes couches d’eau."
Power Verticale
Power VerticaleCette technique s'apparente beaucoup à celle de la verticale pour le sandre.
Le matériel utilisé est très "light" pour du matériel à silure : canne courte (2m10), pas trop raide mais très solide (fibre composite), moulinet de taille classique (4000) également très solide, tresse 28/100, hameçon triple renforcé, monture "verticale" Xavier Vella lestée à 30 ou 50 g, et garnie d'un poisson mort (ici un gros gardon) ou d'un shad, et animée lentement au ras du fond.
La pêche se pratique en dérive, en principe sans usage du clonk (dans le cas contraire il faut pêcher plus décollé et surveiller le sondeur). Cette méthode présente deux gros avantages :
- Elle permet de provoquer des touches d'agressivité de poissons non mordeurs (comme avec le sandre) que l'on dérange sur leurs postes de repos.
- L'action de pêche est rendue plus agréable par l'utilisation d'un matériel léger et maniable. Le combat est sublimé, très intense, mais ne dure pas beaucoup plus longtemps qu'avec du matériel lourd (10 mn pour ce poisson de 1m87, très trappu et estimé à 50 kg).
Pêche au clonk en dérive à vue
La pêche au clonk, dans des eaux subissant une forte pression de pêche, s'adresse avant tout à des silures de taille modeste à moyenne, les gros ayant appris à se méfier de cet artifice.
La barque dérive au gré du courant, le barreur donnes quelques coups de clonk de temps à autre. La ligne lourdement lestée est maintenue assez loin du fond et dans le cône du sondeur pour que l'on puisse la voir en permanence. C'est pour cette raison qu'on la tient souvent à la main, en se protégeant les doigts avec un gant ou un doigtier.
Dés qu'un écho de silure montant sur le clonk apparaît à l'écran, le pêcheur laisse descendre rapidement le montage à son niveau (ou remonte si le poisson apparaît au-dessus). Le silure réagit souvent par réflexe à un appât qui vient à sa rencontre ou qui est animé par tirées devant son nez. Mais dés qu'il a amorçé sa redescente, la cause est généralement perdue (c'est un refus).
Il est possible de pratiquer la même technique en dérive mais sans clonker, car souvent les silures sont décollés entre deux eaux ou montent à l'approche du bateau. Les touches sont alors moins nombreuses mais on arrive ainsi plus facilement à tromper les gros sujets.
Le matériel utilisé est très "light" pour du matériel à silure : canne courte (2m10), pas trop raide mais très solide (fibre composite), moulinet de taille classique (4000) également très solide, tresse 28/100, hameçon triple renforcé, monture "verticale" Xavier Vella lestée à 30 ou 50 g, et garnie d'un poisson mort (ici un gros gardon) ou d'un shad, et animée lentement au ras du fond.
La pêche se pratique en dérive, en principe sans usage du clonk (dans le cas contraire il faut pêcher plus décollé et surveiller le sondeur). Cette méthode présente deux gros avantages :
- Elle permet de provoquer des touches d'agressivité de poissons non mordeurs (comme avec le sandre) que l'on dérange sur leurs postes de repos.
- L'action de pêche est rendue plus agréable par l'utilisation d'un matériel léger et maniable. Le combat est sublimé, très intense, mais ne dure pas beaucoup plus longtemps qu'avec du matériel lourd (10 mn pour ce poisson de 1m87, très trappu et estimé à 50 kg).
Pêche au clonk en dérive à vue
La pêche au clonk, dans des eaux subissant une forte pression de pêche, s'adresse avant tout à des silures de taille modeste à moyenne, les gros ayant appris à se méfier de cet artifice.
La barque dérive au gré du courant, le barreur donnes quelques coups de clonk de temps à autre. La ligne lourdement lestée est maintenue assez loin du fond et dans le cône du sondeur pour que l'on puisse la voir en permanence. C'est pour cette raison qu'on la tient souvent à la main, en se protégeant les doigts avec un gant ou un doigtier.
Dés qu'un écho de silure montant sur le clonk apparaît à l'écran, le pêcheur laisse descendre rapidement le montage à son niveau (ou remonte si le poisson apparaît au-dessus). Le silure réagit souvent par réflexe à un appât qui vient à sa rencontre ou qui est animé par tirées devant son nez. Mais dés qu'il a amorçé sa redescente, la cause est généralement perdue (c'est un refus).
Il est possible de pratiquer la même technique en dérive mais sans clonker, car souvent les silures sont décollés entre deux eaux ou montent à l'approche du bateau. Les touches sont alors moins nombreuses mais on arrive ainsi plus facilement à tromper les gros sujets.
Comment avoir l'air con???
unjour j'aurais peut etre l'honneur d'en toucher un comme ca avec mon ami Bob sur son dériveur....
Re: Les techniques
ke d joli poisson!!! moi jen ai tenu troi (le plu gro environ 1.50!!!) mai il mon fracasser a chak foi!!!! mai je nai pa di mon dernier mots atention!!! mdr
Re: Les techniques
moi non plus mais sa ne me derangerez pas dans taper un gros !!
jean84- Très bon posteur.
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Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Les techniques
moi je n ause pas trop les prendre dans les mains !! je trouve sa moche !! lol
Invité- Invité
Les techniques
moi je v mi metre bocou cette annee!!!! fo ke jachete le matos pi en avan!!!c kan mm d bo conbat avec ce poisson tt en puissance et resistance!!!!
Re: Les techniques
oui c'est sur de beau combat mais sa resemble a la carpe
jean84- Très bon posteur.
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Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Les techniques
oui mais sa sepeche surtout au vif ou a la cuillere
jean84- Très bon posteur.
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Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Les techniques
voila je me suis m'y a la pêche du silure enfin j'ai préparer mes montages... J'utiliserais deux cannes DAM en 3.5 lbs munient de mes moulinet tica garnient de nylon 40/100 (léger pour le silure) avec bas de ligne en tresse 45 lbs...
Ma technique est la suivante, pêcher du bord aux vers décollés, je place de gros vers de terre fraichement ramasser (merci la pluie d'aujourd'ui) sur un hamecon 4/0 que j'ai munie d'un cheveu attacher directement a la hampe de l'hamecon. Au bout de ce cheveu j'ai placé une bulle d'eau permettant aux vers d'être ''décoller". Ensuite c'est un montage classique de fuite carpiste avec anti-emelleur et plomb grappin... assez lourd si possible...
Autre astuce si vous n'avez pas de bulle d'eau:
J'utilise des boules en plastique de stick déodorant. Un petit trou au foret (je fais 3 à 3,2 de diamètre). Insertion de billes pour attirer le glane ,puis entrer un émérillon (voir diamètre) en force avec colle ciano !!
C'est simple et pas cher
Ma technique est la suivante, pêcher du bord aux vers décollés, je place de gros vers de terre fraichement ramasser (merci la pluie d'aujourd'ui) sur un hamecon 4/0 que j'ai munie d'un cheveu attacher directement a la hampe de l'hamecon. Au bout de ce cheveu j'ai placé une bulle d'eau permettant aux vers d'être ''décoller". Ensuite c'est un montage classique de fuite carpiste avec anti-emelleur et plomb grappin... assez lourd si possible...
Autre astuce si vous n'avez pas de bulle d'eau:
J'utilise des boules en plastique de stick déodorant. Un petit trou au foret (je fais 3 à 3,2 de diamètre). Insertion de billes pour attirer le glane ,puis entrer un émérillon (voir diamètre) en force avec colle ciano !!
C'est simple et pas cher
funzy- Très bon posteur.
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Re: Les techniques
au ver de terre :Djean84 a écrit:oui mais sa sepeche surtout au vif ou a la cuillere
mickael36- Administrateur
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